La fermeture de l’usine Renault de Cléon pourrait entraîner la perte de 16 000 à 18 000 emplois : mobilisation des salariés

À Cléon, l’alarme sonne. L’avenir de l’usine Renault, cœur économique d’un territoire entier, est en jeu. Ce mercredi 14 mai 2025, la mobilisation des salariés prend une ampleur considérable. Près de 300 personnes se rassemblent devant les portes de l’usine pour exprimer leurs inquiétudes face à une direction qui semble fléchir sous le poids de décisions inquiétantes. Le spectre de la fermeture plane, menaçant jusqu’à 18 000 emplois. Un chiffre qui résonne comme une cloche sur la tête des travailleurs et leurs familles.

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Mobilisation des salariés : un acte désespéré ou stratégique ?

L’atmosphère au rond-point de l’usine n’est pas à l’euphorie, loin de là. Les salariés, soutenus par des élus locaux et des figures politiques, demandent des comptes à la direction. Ils dénoncent une stratégie qu’ils jugent défaillante et craignent que l’avenir de Renault Cléon ne soit pas seulement compromis, mais en péril. Parmi les personnalités présentes, la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, et plusieurs députés de La France insoumise apportent leur soutien.

  • William Audoux (CGT) : l’avenir de l’usine est en jeu.
  • David Bellanger (CGT) : « La fermeture est possible sans projet! »
  • Collectif des travailleurs et proches de l’écosystème renais.

Les enjeux de cette mobilisations

Si l’usine se désengage de la production, le tissu économique local sera touché de plein fouet. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : une fermeture entraînerait la perte directe de 600 emplois, mais aussi indirectement entre 16 000 et 18 000 postes à travers tout le bassin d’emploi elbeuvien. Plus qu’une simple usine, c’est un véritable écosystème qui se trouve menacé.

Impact de la fermetureImpact direct sur l’usineImpact indirect sur l’économie locale
Emplois supprimés600 postes16 000 à 18 000 postes
Conséquences économiquesPerturbation de la chaîne de productionDésindustrialisation de la région
Réponses à apporterRelocalisation des projets d’assemblageDemande de soutien gouvernemental

Les actions des syndicats face aux incertitudes

Les syndicats mobilisés sur le terrain réclament bien plus qu’une simple menace contre leurs emplois. Ils évoquent la possibilité de relocaliser la production des futures R5 et 4L électriques, actuellement promises à des usines en Chine. Une vision audacieuse, mais essentielle pour garantir la pérennité de l’usine nadienne.Sophie Binet, lors de la mobilisation, souligne l’urgence d’une réponse claire de la direction de Renault.

  • Repositionner les lignes de production en France.
  • Développer une voiture électrique populaire.
  • Assurer un modèle d’emploi durable.

Le prix des voitures et le pouvoir d’achat

Une autre préoccupation soulevée par les salariés concerne le coût des nouveaux modèles. Les prix deviennent inaccessibles, transformant une Renault 5 en un produit de luxe. David Bellanger rappelle que lorsqu’il est arrivé chez Renault, une Renault 5 coûtait cinq mois de salaire. Aujourd’hui, une version électrique demande 15 mois de salaire, rendant l’accessibilité financière de ces voitures problématique pour de nombreux salariés.

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Réactions politiques et soutien à la lutte des salariés

La solidarité se manifeste non seulement sur le terrain de l’usine, mais aussi au niveau national. Des députés comme Manuel Bompard et Clémence Guetté s’impliquent pour soutenir la cause des travailleurs face à cette situation alarmante. Le soutien politique est désormais essentiel pour faire entendre les préoccupations des salariés.

Personnalités présentesRôle
Sophie BinetSoutien des travailleurs
Manuel BompardSoutien Député LFI
Clémence GuettéSoutien Députée LFI

FAQ sur la situation de Renault Cléon

Pourquoi des milliers d’emplois sont-ils menacés chez Renault Cléon ?

Cela est dû à la stratégie de l’entreprise qui a récemment redéfini ses lignes de production, menaçant des postes liés à des modèles traditionnels.

Quels sont les principaux arguments des syndicats ?

Ils demandent la relocalisation de projets en France et la production de modèles accessibles financièrement.

Qui soutient les salariés de Renault Cléon ?

De nombreux élus locaux et députés de la France insoumise, ainsi que des personnalités comme Sophie Binet de la CGT.

Quel avenir se dessine pour Renault Cléon ?

Sans projet d’envergure et des engagements forts de la direction, l’avenir de l’usine et des emplois reste très incertain.

Pour en savoir plus, consultez ces articles : Paris-Normandie sur les projets d’avenir, La gauche et le soutien aux salariés, Ouest-France sur les pertes d’emplois chez Renault et Le journal des entreprises sur la situation de la fonderie de Bretagne.

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